Etre contrariant est l'attitude la plus naturelle dans notre société judéo chrétienne. Dans notre enfance on nous a éduqué à toujours contrer nos élans, nos sentiments (ça ne se montre pas) notre corps au nom de la pudeur notre réussite etc. Même dans nos relations à l'autre on nous a appris à être prudent à ne pas être naïf donc à contrer nos impressions primaires.
La philosophie occidentale est basée sur le doute, Socrate était un grand contrariant et, finalement, être contrariant est la forme élaborée de la réflexion.
Sauf que les cours d'un marché évoluent sur d'autres bases qui nous échappent pour la plus part d'entres elles. S'il n'y a pas de logique, contrer devient la mauvaise solution, tout juste cela nous donne t-il l'impression d'inventer une logique, de nous mettre en situation reconnue et de nous rassurer.
En terme de confort, contrer le mouvement du marché est moins anxiogène que de le suivre.
J'ai constaté aussi que le danger est de se retrouver en situation proche de l'hypnose sur une position contrariante qui dévisse dans le mauvais sens. Les hypnotiseurs agissent sur les consciences en créant une aberration sensorielle qui déconnecte de la réalité du moment.
Etre sur une position contrariante qui n'est pas validée voire même contrée par la
tendance créé une situation déconnectante aboutissant à cette forme d'hypnose qu'est le pétage de plomb.
Je n'ai pas fini mon apprentissage du suivi de
tendance mais je dois suivre cette voie et me débarrasser de mon fond contrariant au moins pour les marchés.
@Jili: si, si le point rien que le point après il sera toujours temps d'adapter le
money management QUAND les résultats seront là.
Quoi faire du "flouze" comme tu dis...là tu (te) poses la question fondamentale bien connue: "qu'est-ce que je viens faire sur les marchés ?" heureusement ce problème est réglé dans mon cas, y-a pas de malaise