Certains s'émeuvent parfois du peu d'enthousiasme que suscite l'activité de trader auprès du grand public. Quatre scandales financiers impliquant des français sont mis en avant sur Andlil : https://www.andlil.com/le-trio-infernal ... 83180.html
Celui de - est de nouveau sous le feu des projecteurs avec la suite du procès de celui-ci. Et devinez quoi ? La banque n'aurait pas été tout à fait ignorante quant à l'énorme position prise par son trader-fusible... On s'en serait douté, mais ça fait du bien de savoir que d'autres s'en émeuvent.
Maintenant, la question se pose de qui paye les pots cassés : le trader de la banque, qui fait des opérations bien osées, la banque qui l'emploie, et se dit victime, le contribuable, qui renfloue la dite banque qui se dit en difficulté, ou les traders en compte propres, qui tentent d'expliquer à leurs voisins qu'ils essaient d'arracher leur croûte à un océan de requins mieux armés qu'eux...
L'interminable procès - vient de se retourner contre la banque. Et le Parquet l'accuse maintenant d'avoir «permis, facilité, favorisé les actes frauduleux ayant généré » la perte de 4,9 milliards qu'elle avait entièrement mise sur le dos de son trader M. -. Dans cette affaire, la banque avait perçue un cadeau fiscal de 2,2 milliards comme dédommagement des pertes subies. Mais la jurisprudence du Conseil d'Etat est claire : pas de déduction fiscale des pertes si l'entreprise victime a commis une faute intentionnelle.