La rentabilité \ amortissement n'est pas du tout le paramètre surveillé en premier ordre dans ce genre de contexte. Ce qui est surveillé sur une telle technologie, c'est la maitrise de la qualité du processus industriel dans une boucle rétroactive détection des pannes \ analyses \ actions correctives qui doit se faire dans des cycles de plus en plus courts.
Or, Super-phénix a été arrêté l'année-même où il a produit le plus d'énergie, c'est à dire que la qualité du processus industriel était manifestement maîtrisée.
Flamaville, pour l'instant, reste un chantier où la méthode Coué commence à prendre le pas sur la qualité, ce qui n'est pas sain: les responsables politiques successifs ont dit que ce chantier irait jusqu'au bout parce qu'il a déjà couté trop cher. Pour rappel, ceretis paribus quant aux critères de sureté appliqués en leur temps à Super-phénix, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) fait son travail et dénonce normalement après les anomalies néanmoins repérées sur la cuve coulée trop vite dans le béton, des soudures non conformes situées au niveau de l’enceinte de confinement qu’elles traversent et donc quasiment impossibles à reprendre, mais qu'il va pourtant falloir. Bref, la maîtrise d'ouvrage semble faire le forcing de ses erreurs. Mais elles réapparaîtront plus tard, sur la maîtrise d'exploitation.
Mais bon, je ne suis pas un grand qualitologue comme D. Voynet .