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Le patrimoine mondial peut fournir une plateforme pour développer et tester de nouvelles approches qui démontrent la pertinence du patrimoine pour le développement durable
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un bien du patrimoine mondial bien protégé peut contribuer directement à réduire la pauvreté et les inégalités en fournissant des biens et services de base, tels que la sécurité et la santé, par le logement, l'accès à l'assainissement de l'air, l'eau, la nourriture et d'autres ressources importantes.
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Préserver les ressources naturelles, y compris les sites exceptionnels contenant quelques-unes des plus riches combinaisons de la biodiversité terrestre et marine, est évidemment une contribution fondamentale à la durabilité de l’environnement.
D'autre part, la plupart de ces sites se sont développés au fil du temps à travers l'adaptation mutuelle entre l'homme et l'environnement, et démontrent ainsi comment, au lieu d'exister dans des domaines séparés et parallèles, les diversités biologiques et culturelles interagissent et s'affectent réciproquement de façon complexe dans une sorte de processus de coévolution.
Très souvent, le patrimoine mondial est également un atout important pour le développement économique, en attirant des investissements et en garantissant des emplois verts, basés localement, stables et décents, dont une partie seulement peut être liée au tourisme. Les activités liées à la gestion du patrimoine culturel et naturel, en effet, sont locales par définition (c'est à dire qu’elles ne peuvent pas être délocalisées) et vertes « dans leur conception », car elles incarnent un modèle intrinsèquement plus durable de l'utilisation des terres, de la consommation et de la production, développé au fil des siècles, voire des millénaires, issu d’une lente adaptation entre les communautés et leur environnement. Cela est sans doute vrai pour les zones naturelles protégées riches en biodiversité, mais aussi pour les paysages culturels et les villes historiques.
Un patrimoine bien entretenu est également très important dans la prévention des risques liés aux catastrophes naturelles et résultant des activités humaines. L'expérience a montré comment la dégradation des ressources naturelles, les zones rurales négligées, l'étalement urbain et les nouvelles constructions mal conçues augmentent la vulnérabilité des communautés face aux risques de catastrophes, en particulier dans les pays les plus pauvres. En revanche, un lieu naturel ou historique bien préservé, qui est fondé sur la connaissance et les compétences traditionnelles, réduit considérablement les facteurs de risques de catastrophes, renforce la résilience des communautés et sauve des vies.
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source unesco