Pour la surveillance bancaire, tracfin etc... elle est omniprésente.
La liberté de mouvement s'acquiert par la communication, la transparence. Il y a dorénavant dans tous les établissements financiers des procédures obligatoires nommées "Know Your customer", dans le cas des comptes de société l'investigation va assez loin, il est par exemple nécessaire de fournir une photocopie de papiers d'identité de tous les actionnaires disposant de plus de X% du capital (variable selon les banques), et en plus dans le cas de groupes avec des structures en forme de poupées russes complexes, ils remontent étape par étape toutes les structures pour parvenir jusqu'aux "actionnaires ultimes".
Si l'on établit clairement, preuves à l'appui, l'origine des fonds et que l'on communique sur la raison du transfert, à condition que tout ceci soit parfaitement légal, il n'y a pas de souci sur les transferts, même significatifs.
Dans la plupart des établissements bancaires ou financiers il y a des limites de montant, variables (voir les conditions de l'établissement) parfois c'est négociable.
J'ai des comptes dans 3 pays dont la France. Tout est évidemment déclaré à l'administration et aux établissements, je dois régulièrement expliquer/justifer mais c'est le prix de la mobilité internationale.
Anecdote surveillance:
Un jour dans l'entreprise nous demandons à une banque d'étudier l'ouverture d'une lettre de crédit avec un client au Pakistan pour un montant faible, environ 20 000 Euros. Quelques jours plus tard, alors que j'étais en voyage, coup de fil de la DGSE. J'ai alors rencontré à mon retour en France deux agents à qui j'ai fourni d'amples explications (qui, quoi, quand, comment, pourquoi...) et cela s'est bien passé (je ne suis pas en train de vous écrire d'une geôle obscure).
La clé est la légalité, à la lettre et dans l'esprit. Quand tout se pratique carte sur table et sans embrouille, avec l'acquittement au passage de tous les droits, alors beaucoup de choses sont possibles.
N'oublions pas qu'il est de l'intérêt de la nation de onner à l'international, d'y prendre un maximummum de contrats d'exportation
, de soutenir les échanges internationaux sous toutes leurs formes etc
Jouer à contourner les règles de la légalité devient un sport de plus en plus dangereux et inconfortable, mieux vaut déployer son énergie à ramer dans le courant.
NB: l'idée de disposer d'une carte bancaire étrangère pour discrétos faire des achats en France est un tuyau percé.