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Investing.com - Les investisseurs qui se sont précipités sur le pétrole en pensant que cela pourrait être une couverture contre la guerre entre Israël et le Hamas commencent à se rendre compte que l'or noir n'est pas vraiment une valeur refuge comme l'or lui-même est réputé l'être.
Les prix du brut ont encore chuté de 2 % mardi, s'ajoutant à la déroute de 3 % de la séance précédente, effaçant une partie des gains des deux dernières semaines découlant du dernier conflit au Moyen-Orient.
À une heure du règlement, le brut West Texas Intermediate, ou wti, négocié à New York, pour livraison en décembre, était à 83,69 $ à 13 h 30, heure de l'Est des États-Unis (17 h 30, heure moyenne de Greenwich), en baisse de 1,80 $, ou 2,1 % sur la journée . . Lundi, le wti a chuté de 2,9 %.
L'indice de référence du brut américain a augmenté de 2 % la semaine dernière et d'environ 6 % la semaine précédente. Le plus bas de la séance de mardi était de 82,97 dollars, ce qui le place pas très loin du plus bas de deux mois de 81,50 dollars atteint le 6 octobre, un jour avant le début des combats à Gaza.
Le brut Brent d'origine britannique pour livraison en décembre s'échange à 88,07 dollars, en baisse de 1,76 dollars, soit près de 2 %. Le Brent a chuté de 2,5% lors de la séance précédente.
La semaine dernière, l'indice de référence mondial du brut a augmenté de 1,4 %, s'ajoutant au gain de 7,5 % de la semaine précédente. Le plus bas de la séance de mardi pour le Brent était de 87,36 $.
La hausse du pétrole au cours des deux dernières semaines a été motivée par le choc mondial provoqué par le bilan des victimes de la réponse d'Israël aux attentats du 7 octobre perpétrés par le Hamas, et par les craintes d'une contagion si la crise s'étendait et touchait les pays voisins, parmi lesquels figurent certains des pays voisins. les plus grands producteurs de pétrole comme l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Irak et le Koweït.
À l’inverse, le recul du marché intervient dans un contexte d’efforts diplomatiques des États-Unis et d’autres puissances mondiales pour convaincre Israël de retarder une attaque terrestre sur Gaza pendant qu’ils tentent de négocier la libération d’environ 200 otages israéliens détenus par le groupe militant palestinien.
À l'humeur baissière du pétrole de mercredi s'ajoutent des données économiques désastreuses en provenance d'Europe. Les lectures allemandes suggèrent qu’une récession est en cours. Les entreprises britanniques ont signalé une nouvelle baisse mensuelle de leur activité, soulignant les risques de récession à l'approche de la décision de la Banque d'Angleterre sur les taux d'intérêt la semaine prochaine.
"Je pense que certaines personnes commencent à se rendre compte qu'on ne peut pas mettre l'or noir et l'or dans le même seau quand on cherche une couverture contre cette guerre", a déclaré John Kilduff, associé chez New York Energy Hedge Again Capital, en utilisant le populaire le langage du marché pour désigner le pétrole.
« Le nœud du problème est que le pétrole est une matière première qui tire sa valeur nette de la consommation par la demande. L’or, en revanche, constitue davantage une assurance contre des troubles économiques et politiques comme ceux-ci. Jusqu'à présent, la crise n'a pas eu d'impact direct sur le commerce du pétrole et il est donc normal que les prix du brut retrouvent les gains qu'ils ont engrangés au cours des deux dernières semaines.»
L'or a atteint un plus haut de trois mois la semaine dernière alors que les investisseurs cherchaient une couverture contre la guerre, les contrats à terme négociés à New York dépassant les 2 000 dollars l'once. Depuis, il s'est atténué par rapport à ces sommets, mais reste largement dans un marché haussier, comme le montrent les graphiques techniques.
et le tx a repris tout ce qu'il a donné pendant la lunch box
