Merci
Mettre en accord Marx et Friedman sur l'aspect intéressant de tes partages est tout à ton honneur Junior
Merci
Merci
Bonsoir,
J'ai visionné la vidéo, elle date quelque peu puisqu'il s'agit d'une analyse portant sur les années 2000, Schroeder etc.
Puisqu'il s'agit de briser des mythes, j'en ai relevé un, celui des spectaculaires mini-jobs à très bas-coûts. C'est à la fois vrai, ils existent et concernent des strates d'employés qui sinon seraient sans-emploi. Cela illustre d'ailleurs fort bien la perception culturelle qui prévaut en Allemagne sur le sujet, celle d'un très grand pragmatisme qui préfère intégrer quasiment tout le monde dans l'emploi, même si cela peut être à bas-coût, plutôt que de laisser des forces vives inactives. On peut y voir également des bénéfices en terme de macro-équilibres sociaux.
Ainsi le taux de chômage est de 3,4%, soit le plein emploi d'un point de vue économique.
Pour s'inscrire dans les faits, je propose de considérer l'attractivité de l'emploi en Allemagne à l'échelle des décisions individuelles, menées librement par les uns et les autres.
Source chiffrée, étude administration du Baden Würtemberg sur les flux de travailleurs frontaliers "Arbeiten beim Nachbarn. Grenzpendler im Oberrheingebiet", donc dans la région des 3 frontières Allemagne, France, Suisse.
https://www.statistik-bw.de/Service/Veroeff/Monatshefte/PDF/Beitrag13_11_02.pdf
Cela date un peu (2011), mais selon d'autres sources plus récentes les chiffres de cette étude ne sont qu'en légère croissance.
France vers Allemagne : 41 000 personnes
Allemagne vers France : 4 000 personnes
Allemagne vers Suisse: 56 000 personnes
France vers Suisse: 142 000 personnes
Pourquoi cette attractivité manifestement dissymétrique ? la question appelle une réponse évidente pour tous les alsaciens et haut-savoyards, les salaires ! les frontaliers ne font pas parfois 1h1/2 de route pour des mini-jobs , ça c'est pour les gorges chaudes des politiciens et autres commentateurs. Et ce n'est d'ailleurs pas un hasard non plus si la discrète suisse l'emporte haut la main sur l'Allemagne en la matière.
Dans la pratique, nombre d'entreprises allemandes suivent les préceptes de la théorie économique sur le salaire d'efficience...
En revanche la vidéo souligne un élément très important dans la course à la compétitivité, assez méconnu et habituellement non cité, le coût faible de l'immobilier, à l'achat et par conséquent à la location. Et c'est encore très fortement le cas en 2019.
A ceci s'ajoute également un coût de la vie, de façon générale, bien inférieur à la France.
Il suffit de regarder sur le pont de Kehl-Strasbourg dans quel sens va le trafic routier un samedi matin, puis de regarder les étiquettes de prix dans les supermarchés... entre 20 et 40% moins cher pour quasiment tous les produits de consommation courante.
Dans ce contexte, le taux de dette privée rapporté au pib est nettement inférieur en Allemagne. Ce qui conforte également la propension à l'investissement dans des biens d'équipements etc... et des cercles vertueux commencent à s'amorcer...
Mais il faudrait effectivement plus de 500 pages pour aborder les cycles de causes et conséquences et interrelations entre les phénomènes.
Et un clin d'oeil au phénomène des normaliens (que j'apprécie beaucoup, qu'ils soient d'ailleurs de Paris, Lyon, Cachan, Rennes...), de LLG et H4 qui est indirectement abordé dans la vidéo sous l'angle de la centralisation ancestrale en France alors qu'en Allemagne les pouvoirs de toutes nature sont fortement décentralisés, il en va de même dans l'éducation et l'enseignement supérieur. La sélectivité ne s'exprime pas du tout comme en France, on trouvera d'excellentes universités dans toutes les villes. Les classements ne sont pas ultra-dominants comme en France, il n'y a pas la notion d'ENA, X, HEC, ENS etc simplement des talents répartis partout sur le territoire; plus discrets. Même sans Ulm, certains produits du système éducatif ont essayé tant bien que mal de tirer leur épingle du jeu comme Max Planck, Heisenberg, Karl Marx... ou un autre Karl, Lagerfeld etc parmi quelques célébrités.
Et surtout en Allemagne, il est possible par la voie de l'apprentissage (système dual) d'accéder un jour à des postes à haute responsabilité. Attitude pragmatique.
La question n'est pas celle de la brillance mais des résultats. S'il devait y avoir dogmatisme, ce serait l'un des premiers, celui des faits.
Or de tous temps, outre-rhin l'endettement a été considéré comme un fait souvent nuisible.
C'est profondément enraciné.
J'ai visionné la vidéo, elle date quelque peu puisqu'il s'agit d'une analyse portant sur les années 2000, Schroeder etc.
Puisqu'il s'agit de briser des mythes, j'en ai relevé un, celui des spectaculaires mini-jobs à très bas-coûts. C'est à la fois vrai, ils existent et concernent des strates d'employés qui sinon seraient sans-emploi. Cela illustre d'ailleurs fort bien la perception culturelle qui prévaut en Allemagne sur le sujet, celle d'un très grand pragmatisme qui préfère intégrer quasiment tout le monde dans l'emploi, même si cela peut être à bas-coût, plutôt que de laisser des forces vives inactives. On peut y voir également des bénéfices en terme de macro-équilibres sociaux.
Ainsi le taux de chômage est de 3,4%, soit le plein emploi d'un point de vue économique.
Pour s'inscrire dans les faits, je propose de considérer l'attractivité de l'emploi en Allemagne à l'échelle des décisions individuelles, menées librement par les uns et les autres.
Source chiffrée, étude administration du Baden Würtemberg sur les flux de travailleurs frontaliers "Arbeiten beim Nachbarn. Grenzpendler im Oberrheingebiet", donc dans la région des 3 frontières Allemagne, France, Suisse.
https://www.statistik-bw.de/Service/Veroeff/Monatshefte/PDF/Beitrag13_11_02.pdf
Cela date un peu (2011), mais selon d'autres sources plus récentes les chiffres de cette étude ne sont qu'en légère croissance.
France vers Allemagne : 41 000 personnes
Allemagne vers France : 4 000 personnes
Allemagne vers Suisse: 56 000 personnes
France vers Suisse: 142 000 personnes
Pourquoi cette attractivité manifestement dissymétrique ? la question appelle une réponse évidente pour tous les alsaciens et haut-savoyards, les salaires ! les frontaliers ne font pas parfois 1h1/2 de route pour des mini-jobs , ça c'est pour les gorges chaudes des politiciens et autres commentateurs. Et ce n'est d'ailleurs pas un hasard non plus si la discrète suisse l'emporte haut la main sur l'Allemagne en la matière.
Dans la pratique, nombre d'entreprises allemandes suivent les préceptes de la théorie économique sur le salaire d'efficience...
En revanche la vidéo souligne un élément très important dans la course à la compétitivité, assez méconnu et habituellement non cité, le coût faible de l'immobilier, à l'achat et par conséquent à la location. Et c'est encore très fortement le cas en 2019.
A ceci s'ajoute également un coût de la vie, de façon générale, bien inférieur à la France.
Il suffit de regarder sur le pont de Kehl-Strasbourg dans quel sens va le trafic routier un samedi matin, puis de regarder les étiquettes de prix dans les supermarchés... entre 20 et 40% moins cher pour quasiment tous les produits de consommation courante.
Dans ce contexte, le taux de dette privée rapporté au pib est nettement inférieur en Allemagne. Ce qui conforte également la propension à l'investissement dans des biens d'équipements etc... et des cercles vertueux commencent à s'amorcer...
Mais il faudrait effectivement plus de 500 pages pour aborder les cycles de causes et conséquences et interrelations entre les phénomènes.
Et un clin d'oeil au phénomène des normaliens (que j'apprécie beaucoup, qu'ils soient d'ailleurs de Paris, Lyon, Cachan, Rennes...), de LLG et H4 qui est indirectement abordé dans la vidéo sous l'angle de la centralisation ancestrale en France alors qu'en Allemagne les pouvoirs de toutes nature sont fortement décentralisés, il en va de même dans l'éducation et l'enseignement supérieur. La sélectivité ne s'exprime pas du tout comme en France, on trouvera d'excellentes universités dans toutes les villes. Les classements ne sont pas ultra-dominants comme en France, il n'y a pas la notion d'ENA, X, HEC, ENS etc simplement des talents répartis partout sur le territoire; plus discrets. Même sans Ulm, certains produits du système éducatif ont essayé tant bien que mal de tirer leur épingle du jeu comme Max Planck, Heisenberg, Karl Marx... ou un autre Karl, Lagerfeld etc parmi quelques célébrités.
Et surtout en Allemagne, il est possible par la voie de l'apprentissage (système dual) d'accéder un jour à des postes à haute responsabilité. Attitude pragmatique.
La question n'est pas celle de la brillance mais des résultats. S'il devait y avoir dogmatisme, ce serait l'un des premiers, celui des faits.
Or de tous temps, outre-rhin l'endettement a été considéré comme un fait souvent nuisible.
C'est profondément enraciné.
Intéressant Euraed ton témoignage et recul sont appréciable, tout ton post a été intéressant merci pour ce partage, j'ai juste été appelé à questionner un passage, car dit on le diable se cache dans les détails et je fouine sans relâche pour le traquer cette phrase qui réjouirait Marx je n'en doute pas m'intrigue, de quel équilibre est il question ?
C'est bien entendu, je précise, avec un très fort scepticisme concernant l'avis et la perception de l'aspect "positif" de ces soi-disant "bénéfices" que je pose la question
Ceci cordialement, Euraed ton éthique est grande donc c'est avec respect joie et cordialité que je m'adresse à toi
Spoiler:
C'est bien entendu, je précise, avec un très fort scepticisme concernant l'avis et la perception de l'aspect "positif" de ces soi-disant "bénéfices" que je pose la question
Ceci cordialement, Euraed ton éthique est grande donc c'est avec respect joie et cordialité que je m'adresse à toi
En Allemagne, mais aussi ailleurs, on considère effectivement la plupart du temps que le travail a des vertus socialisantes.
On pourrait évoquer de multiples causes à cela.
Travailler c'est être en interaction avec de multiples autres personnes (selon les jobs: collègues, responsables, clients, fournisseurs, administration etc....), cela réduit donc les risques liés à l'isolement psychologique.
C'est aussi s'inscrire dans une acceptation de contraintes variées. Là il y a une différence de perception forte entre français et allemands. Et de le percevoir comme constructif, et non pas comme une aliénation.
Parmi ces contraintes il y a la notion de biens collectif, plus ancrée outre rhin qu'en France. Ainsi travailler est apporter sa valeur ajoutée à la collectivité, quel que soit le job (En Allemagne, l'apprentissage d'un job manuel est quelque chose de valorisant). Sans angélisme, il y a bien entendu des jobs ingrats où le sentiment d'apport à la collectivité est beaucoup plus diffus, voire inexistant chez certaines personnes, mais le sentiment de fond est bien là.
En parallèle, il existe ce fameux mittelstand (entreprises de taille moyenne, quelques centaines de personnes et souvent fortement exportatrices) présent dans toutes les villes ET campagnes, et dont la structure actionnariale est familiale. C'est important, car dans ce qui est une part majeure du tissu économique allemand, ce sont des considérations familiales et patrimoniales qui prévalent.
En conséquence, il existe une chose un peu moins fréquente en France, l'attachement personnel à son entreprise. En Allemagne c'est une réalité forte. Et peu importe le job que l'on fait, on s'associe à une famille et dans l'ensemble on y est attaché.
Chacun de nous est important (et cela on conviendra que c'est plutôt bien pour le ressenti personnel...)
Tout cet ensemble, et à chaud j'oublie très certainement de mentionner de multiples autres raisons et phénomènes liés, font que le travail est une chose valorisante et socialisante.
Au passage, là est l'une des multiples racines de la réputée qualité allemande (même si l'on peut citer des contre-exemples), la loyauté crée des carrières longues et l'expérience et l'expertise se développent. Le geste devient plus sûr.
Ce n'est pas une question d'intelligence individuelle, même s'il en faut aussi, mais de conscience et d'aptitude collective.
Ainsi il est effectivement considéré qu'intégrer le maximum de personnes dans ces spirales vertueuses est à la fois socialement source de meilleur équilibre tout autant que de performance économique.
Les anthropologues étudient les rites de passage, car particulièrement signifiants. Ainsi on peut par exemple assister aux cérémonies pour accompagner un défunt, pour être saisi par les différences avec ce que nous connaissons. Il est fréquent en Allemagne d'assister à une présentation (laudative) des réalisations professionnelles de la personne, de ses qualités d'engagement, de travailleur dévoué etc
Même dans ces circonstances, à l'heure du départ, il est encore question de travail...
Donc les mini-jobs existent, comme l'apprentissage, et ce ne sont certainement pas des impasses, des trappes au sous-emploi. Libre à chacun de s'engager pour progresser, car l'immense majorité des entreprises recrutent à tour de bras sur des jobs bien mieux payés...
On pourrait évoquer de multiples causes à cela.
Travailler c'est être en interaction avec de multiples autres personnes (selon les jobs: collègues, responsables, clients, fournisseurs, administration etc....), cela réduit donc les risques liés à l'isolement psychologique.
C'est aussi s'inscrire dans une acceptation de contraintes variées. Là il y a une différence de perception forte entre français et allemands. Et de le percevoir comme constructif, et non pas comme une aliénation.
Parmi ces contraintes il y a la notion de biens collectif, plus ancrée outre rhin qu'en France. Ainsi travailler est apporter sa valeur ajoutée à la collectivité, quel que soit le job (En Allemagne, l'apprentissage d'un job manuel est quelque chose de valorisant). Sans angélisme, il y a bien entendu des jobs ingrats où le sentiment d'apport à la collectivité est beaucoup plus diffus, voire inexistant chez certaines personnes, mais le sentiment de fond est bien là.
En parallèle, il existe ce fameux mittelstand (entreprises de taille moyenne, quelques centaines de personnes et souvent fortement exportatrices) présent dans toutes les villes ET campagnes, et dont la structure actionnariale est familiale. C'est important, car dans ce qui est une part majeure du tissu économique allemand, ce sont des considérations familiales et patrimoniales qui prévalent.
En conséquence, il existe une chose un peu moins fréquente en France, l'attachement personnel à son entreprise. En Allemagne c'est une réalité forte. Et peu importe le job que l'on fait, on s'associe à une famille et dans l'ensemble on y est attaché.
Chacun de nous est important (et cela on conviendra que c'est plutôt bien pour le ressenti personnel...)
Tout cet ensemble, et à chaud j'oublie très certainement de mentionner de multiples autres raisons et phénomènes liés, font que le travail est une chose valorisante et socialisante.
Au passage, là est l'une des multiples racines de la réputée qualité allemande (même si l'on peut citer des contre-exemples), la loyauté crée des carrières longues et l'expérience et l'expertise se développent. Le geste devient plus sûr.
Ce n'est pas une question d'intelligence individuelle, même s'il en faut aussi, mais de conscience et d'aptitude collective.
Ainsi il est effectivement considéré qu'intégrer le maximum de personnes dans ces spirales vertueuses est à la fois socialement source de meilleur équilibre tout autant que de performance économique.
Les anthropologues étudient les rites de passage, car particulièrement signifiants. Ainsi on peut par exemple assister aux cérémonies pour accompagner un défunt, pour être saisi par les différences avec ce que nous connaissons. Il est fréquent en Allemagne d'assister à une présentation (laudative) des réalisations professionnelles de la personne, de ses qualités d'engagement, de travailleur dévoué etc
Même dans ces circonstances, à l'heure du départ, il est encore question de travail...
Donc les mini-jobs existent, comme l'apprentissage, et ce ne sont certainement pas des impasses, des trappes au sous-emploi. Libre à chacun de s'engager pour progresser, car l'immense majorité des entreprises recrutent à tour de bras sur des jobs bien mieux payés...
bon et en Allemagne c'est là que j'ai appris à aimer la bière
c'est les voitures qui dominent (j'ai failli me faire écraser 10 fois)
les filles sont sympathiques
ils mettent des chaussettes dans leurs sandales
leurs sangliers sont radioactifs
les locataires d'hlm ont leurs jardins en bas des tours
ils nous envoient du charbon jusqu'en Angleterre (nuages de fumées)
et ils savent faire la fête
en vrac
un pays où je pourrais émmigré avec plaisir
ils sont tops
c'est les voitures qui dominent (j'ai failli me faire écraser 10 fois)
les filles sont sympathiques
ils mettent des chaussettes dans leurs sandales
leurs sangliers sont radioactifs
les locataires d'hlm ont leurs jardins en bas des tours
ils nous envoient du charbon jusqu'en Angleterre (nuages de fumées)
et ils savent faire la fête
en vrac
un pays où je pourrais émmigré avec plaisir
ils sont tops
Je suis extrêmement heureux de lire une référence au rite de passage qui est fondamental dans la construction de sa vie. Jadis, on avait des rites de passage pour passer de l'enfance à l'âge adulte. Nos civilisations les ont détruites et on se retrouve avec des adultes adolescents totalement perdus.
des enfants
pas des ados
des enfants gatés
pas des ados
des enfants gatés
#modeattentiondepoissonON => pas lu la file => mais plein de petits boulots dans cette économie allemande qu'on vante tant non ? à vérifier si le cumul des jobs est un mythe ou une réalité.
+1 Benoist pour le rite de passage, un ami m'avait conseillé un bouquin à ce sujet.
+1 Benoist pour le rite de passage, un ami m'avait conseillé un bouquin à ce sujet.
C'est donc évident que la considération humaine est un facteur clé , qui doit en partie peser lourd sur cette fameuse balance qui pousse au déficit français, en France on exige plus de respect humain car de toute évidence la France a un gros déficit de considération humaine, la preuve on en est encore à critiquer les gilets jaune sans l'once d'humanité vu que l'économie Dieu est la norme qui s'immisce partout.
Merci de tes explications Euraed c'est gentil à toi de prendre du temps pour exprimer ta vision des choses
Merci de tes explications Euraed c'est gentil à toi de prendre du temps pour exprimer ta vision des choses
Spoiler:
ça va mieux depuis qu"il y'a un salaire minimum Beer
mais il y'a toujours des boites d'interim turcs qui paient a 4e les salariés turcs dans les abattoirs
où d'ailleurs beaucoup de porcs français vont se faire abattre puis reviennent chez nous
mais il y'a toujours des boites d'interim turcs qui paient a 4e les salariés turcs dans les abattoirs
où d'ailleurs beaucoup de porcs français vont se faire abattre puis reviennent chez nous
Voyons noko
Spoiler:
Sf chez nous aussi il y'a des abattoirs (surtout en Bretagne)
je sais j'ai bossé dans un qui en abat 10k par semaine
pour le coup c'est plutot les besoins / envies des consommateurs qu'il faut combler
les gens veulent de la viande à 5e le kilo
alors on importe du soja d'Amérique du sud pour nourrir les porcs et on les abats la ou c'est le moins cher
c'est pareil pour la viande à kebab les allemands sont leaders
tous tes kebabs viennent d'Allemagne
ils sont forts pour faire de la viande pas chère
d'ailleurs aldi et lidl c'est allemand :musique:
les pros du discount
les français sont leader dans la volaille bas de gamme
nous importons du soja de l'autre bout du monde pour nourrir les poulets
et ces poulets nourrissent le mahgreb
c'est la Mondialisation
je sais j'ai bossé dans un qui en abat 10k par semaine
pour le coup c'est plutot les besoins / envies des consommateurs qu'il faut combler
les gens veulent de la viande à 5e le kilo
alors on importe du soja d'Amérique du sud pour nourrir les porcs et on les abats la ou c'est le moins cher
c'est pareil pour la viande à kebab les allemands sont leaders
tous tes kebabs viennent d'Allemagne
ils sont forts pour faire de la viande pas chère
d'ailleurs aldi et lidl c'est allemand :musique:
les pros du discount
les français sont leader dans la volaille bas de gamme
nous importons du soja de l'autre bout du monde pour nourrir les poulets
et ces poulets nourrissent le mahgreb
c'est la Mondialisation
en fait les allemands c'est comme free pour les telecom
c'est grace à eux qu'on a des produits de marque distributeur dans les supermarchés
ils ont tirés les prix vers le bas sur l'alimentaire ++
c'est grace à eux qu'on a des produits de marque distributeur dans les supermarchés
ils ont tirés les prix vers le bas sur l'alimentaire ++
non ce qui prévaut c'est l'électrocution sédative
mais ça marche mal
10k porcs par semaine tu n'as pas le temps de lui chanter une berceuse
se sont des produits pas des êtres vivants
j'ai un ami qui est tuyauteur soudeur dans les abattoirs de volaille
il ne mange jamais de volaille
il sauvé une poule il y'a 6 mois
elle est chez lui
elle est énorme malade et obèse car elle n'est pas prévu pour vivre aussi longtemps
mais ça marche mal
10k porcs par semaine tu n'as pas le temps de lui chanter une berceuse
se sont des produits pas des êtres vivants
j'ai un ami qui est tuyauteur soudeur dans les abattoirs de volaille
il ne mange jamais de volaille
il sauvé une poule il y'a 6 mois
elle est chez lui
elle est énorme malade et obèse car elle n'est pas prévu pour vivre aussi longtemps
Il y a toujours des rites de passage dans la classe ouvrière : prendre une cuite, se taper une fille, trouver un boulot, se marier et avoir un enfant en gros.
Pour les classes supérieures effectivement il n'y en a pas ou presque, on voit plus la vie comme une continuité, de manière philosophique, comme dans le célèbre poème de Rudyard Kippling "tu seras un homme mon fils".
Pour les classes supérieures effectivement il n'y en a pas ou presque, on voit plus la vie comme une continuité, de manière philosophique, comme dans le célèbre poème de Rudyard Kippling "tu seras un homme mon fils".
#Euraed said :
Chacun de nous est important (et cela on conviendra que c'est plutôt bien pour le ressenti personnel...)
(...)font que le travail est une chose valorisante et socialisante
Je suis sûr que si on comblait ce déficit mental du haut vers le bas en proposant la considération d'importance, qui donnera un "ressenti" valorisant et socialisant en reprenant tes mots décrivant cette chose plus proéminente là bas on saurait résoudre le déficit économique et commercial.
Desfois les choses les plus simple échappent aux dirigeants qui sont malheureusement pas les plus intelligents pour protéger les humains, l'histoire allemande en a produit quelques fruits pourris et pourtant sont apparemment moins bête sur l'éthique humaine culturelle même si c'est loin d'être un modèle
Chacun de nous est important (et cela on conviendra que c'est plutôt bien pour le ressenti personnel...)
(...)font que le travail est une chose valorisante et socialisante
Je suis sûr que si on comblait ce déficit mental du haut vers le bas en proposant la considération d'importance, qui donnera un "ressenti" valorisant et socialisant en reprenant tes mots décrivant cette chose plus proéminente là bas on saurait résoudre le déficit économique et commercial.
Desfois les choses les plus simple échappent aux dirigeants qui sont malheureusement pas les plus intelligents pour protéger les humains, l'histoire allemande en a produit quelques fruits pourris et pourtant sont apparemment moins bête sur l'éthique humaine culturelle même si c'est loin d'être un modèle
Pénurie de main d'oeuvre en Allemagne....
Verdammt, les GmbH allemandes viennent courtiser les français
Salon régional emploi de Colmar, dans la liste des exposants (essentiellement entreprises) on peut remarquer une présence massive venue d'outre Rhin
http://www.salon-regional-formation-emploi.com/visitez/liste-des-exposants-2019/
Vous êtes les bienvenus dans une économie peu endettée
Verdammt, les GmbH allemandes viennent courtiser les français
Salon régional emploi de Colmar, dans la liste des exposants (essentiellement entreprises) on peut remarquer une présence massive venue d'outre Rhin
http://www.salon-regional-formation-emploi.com/visitez/liste-des-exposants-2019/
Vous êtes les bienvenus dans une économie peu endettée
Spoiler:
lol Euraed
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