Je transpose la discussion que l'on a débutée du marathon éternel sur cette file.
Le sujet me tient à cœur et j'aimerai avoir des arguments et des réponses.
La discussion a commencé à partir de cette vidéo d'Etienne Chouard, afin d'obtenir des arguments contraires aux miens:
Le sujet me semble extrêmement important car le pouvoir de la création monétaire et donc le pouvoir de créer de la dette est pour moi "la cause de toutes les causes". En d'autres termes, elle va entraîner nombreuses conséquences, notamment elle va déterminer les variables macro-économique tel la Masse monétaire, le chômage, les salaires, l'inflation etc.
Le pouvoir le plus puissant de ce monde est le pouvoir de l'argent. Et ce pouvoir de l'argent est le pouvoir bancaire, le pouvoir de créer de l'argent via les mécanismes de la création monétaire. Il est donc primordial de comprendre ce processus pour pouvoir expliquer de manière claire-voyante les maux de notre monde.
Pourquoi notre pays est-il endetté à hauteur de 2 226 euros. Pourquoi somme-nous, nous citoyens lambda, condamnés à travailler toute notre vie pour rembourser cette dette privée, c'est à dire dette que l'on doit aux banques privées? Pourquoi sommes-nous devenus "esclaves" des banques privées, c'est-à-dire "esclaves" d'une minorité ultra-riche de ce monde? Pourquoi parle-t-on de "monnaie de singe"? Pourquoi mène-on une politique d'austérité permanente et somme-nous toujours en déficit? Telles sont des questions qui peuvent-être légitimes de se poser.
Rapidement, je vais exposer le principe de le création monétaire, sans faire l'historique de l'endettement, j'irais dans le détail plus tard si nécessaire.
L'argent est malhonnêtement crée par une très petite minorité, un Cartel de banques privées, à partir de rien (ex-nihilo). Quand l'Etat à besoin d'argent, il interroge banques privées. Les banques privées demandent cet argent à la BCE où à la FED, qui impriment les billets à partir de rien et qui les prêtent aux banques commerciales à des taux extrêmement avantageux voir négatifs (taux directeurs). Ces banques privées ont ainsi leur argent en poche et le prête à l'Etat, aux entreprises et aux particuliers avec intérêt, imposant leur taux, plus ou moins astronomique en fonction des périodes.
Les bénéfices engendrés par cette manœuvre de création monétaire reviennent aux banquiers privés, déjà riches au point de s'en inquiéter. Il faut aussi bien comprendre que notre argent si durement gagné sert via la force fiscale, imposée aux 99% de la population, à rembourser notre dette et donc va directement dans la poche de ces banquiers.
Quand on comprend ce siphonnage de l'argent public passé "sous silence", on écoute plus les . journalistiques aux informations, voir tant de misère puis d'enfumage à la suite pour la justifier. On sait d'où vient la misère, le pourquoi des politiques d'austérités etc. On sait que tant qu'on ne sortira pas de ce système rien de changera quoi que l'on dise. On sait aussi pourquoi on ne parle pas des vrais enjeux à la télévision.
Ca commence à être long, je vais m'arrêter là avec quelques citations de Maurice Allais, prix nobel d'économie.
Dans son essence, la création monétaire ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique, je n'hésite pas à le dire pour bien faire comprendre ce qui est réellement en cause, à la création de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement condamnée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents.
La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 110
En fait, sans aucune exagération, le mécanisme actuel de la création de monnaie par le crédit est certainement le « cancer » qui ronge irrémédiablement les économies de marchés de propriété privée.
La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 74
En fait on doit proclamer qu'un droit fondamental de l'homme c'est d'être protégé efficacement contre un fonctionnement inéquitable, sinon malhonnête, de l'économie de marchés permis actuellement ou même favorisé par une législation inappropriée.
La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 172
A titre personnel j'ai passé des journées à enquêter sur ce sujet. Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit mais simplement donner à réfléchir et pourquoi pas débattre afin de rendre mon raisonnement encore plus cohérent