Un flash krach peut être très très très rapide mais n'intervient pas non plus de manière instantanée. Du moins, d'après le recul historique qu'on peut en avoir jusque là.
Voilà un graphique qui montre le flash krach de 2010, qui demeure aujourd'hui le cas d'école par excellence:
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- ts051110mls-4.gif (16.05 Kio) Vu 841 fois
Source: https://www.sec.gov/news/testimony/2010/ts051110mls.htm
On voit ici que la part la plus violente de la chute (en gros, de -4% à -9%), se fait en environ 3 minutes. C'est ultra-violent mais pendant ce temps, des échanges continuent de se faire, au cours desquels il est normalement possible de sortir de position (soit manuellement, soit par déclenchement des stoploss).
Sachant que sur indice/future, la liquidité est bien plus haute que sur d'autres actifs (actions, en particulier), en théorie, cela prémunit contre le risque de n'avoir aucune contrepartie dans les carnets d'ordre. Évidemment, les spreads énormes peuvent avoir pour conséquence que la sortie n'est pas idéale.
On peut aussi se protéger en modulant la taille des positions en fonctions de la volatilité. Mes robots sont programmés pour réduire la taille de position si la volatilité est forte. Pendant le flash krach de 2010, si une position avait été ouverte, ils auraient ouvert, au mieux, une position de taille très petite (voire nulle).
Maintenant bon. Mes connaissances sur le sujet demeurent limitées. Benoist confirmera (ou pas).