Ayez confiance en vous

Miju, je suis entièrement en phase avec ton impressionnante analyse psychologique sur la confiance en soi.

Ta déception, a provoqué de la distanciation sur les évènements, permettant ainsi ta réflexion. (D'ailleurs j'admire l'effort, d'en avoir pris le temps. Dans une société ou on ne le prend pas pour réfléchir; ne serais ce, le peu de temps nécessaire au bon sens.)

Tout comme toi, mon moi intérieur se cristallise par la gentillesse. Et ton raisonnement à d'autant plus d’écho en moi, car ceux qui m'aiment le sont en partie pour ça et les qualités qui en découlent.

Par contre, j'en découvre la limite pour moi dans tes propos. Dommage, c'est un des passages générant une partie de la philosophie; qui aurait pu me servir d'outils !
(La vie est faite de bricolage )

Embrasser entièrement le laisser place de l’honnêteté des autres, me rétracte aussi sec. J'ai bien conscience que pour être entièrement dans l'acceptation de soi il faut une réciprocité envers les autres et faire sauter les verrous des préjugés.

Mais ça revient à abandonner son esprit critique sur la bonne ou la mauvaise fois, sur l'honnêteté intellectuelle, sur la véracité des choses; à abandonner le réel à mes yeux. Chose pourtant si précieuse pour se construire dans une bonne compréhension de la réalité. Laissant en plus automatiquement la porte ouverte à la manipulation.
Je serais curieux d'en avoir ton avis ?


Après une relecture, j'ai l'impression de donner une tonalité abrupte, en étant dans l’affirmation péremptoire. Ce n'est pas du tout l'idée. Je suis pleinement dans l'analyse et le questionnement à voix haute.

Tout en écrivant, je prend conscience aussi que la possibilité de malice, et/ou de manipulation de l'autre, que je vois dans son regard et seulement le reflet d'une partie de ma personnalité; que je me refuse d'accepter. Pensant qu'en m’empêchant de le pratiquer ça ne me constituerais plus. En résumé une attaque DDOS dans mon cerveau -> je suis dans le déni.

Ça reviendrais à dire, ayant la capacité de manipulation, je considère tous les autres avec. Donc susceptibles de l'utiliser contre moi, empêchant ainsi de respirer pleinement mon moi intérieur.

Poh poh poh ! Tout ça sans drogue, ni alcool les cocos ! <--- Oxygénation du cerveau par vantardise et déconnage

Malheureusement, ça ne suffit pas pour résoudre le schmilblick :s

L'écriture m'aura permis d'en prendre le temps j'ai l'impression; de la réflexion.
Bip ou dragée fuca, à force de m'auto analyser dans le trading, je le fais quand j'écris.

Ah ok je ne comprenais pas bien

Les gens qui ont confiance en eux ont des problèmes d'égo
Et sont méchants !!

non j'ai confiance en moi (pas toujours) et je ne suis pas mechant

melange pas tout amis

David : hyper-honnête, ce que tu écris.

Mais ...une petite piste à suivre pour ton raisonne-ment ?

Penses-y : peut être que

Spoiler:

le juge-ment !

je re

Scalptrice = BElla Swan

grillé

Pomme de Terre , Chad

J'essaye de comprendre
Le truk de gentille et de méchant

Jili, pour briser les chaines de l'égo, je crois qu'il faut de l'humour et de l'amour, (aimer et être aimé , aussi d'autodérision ( rire de soi)).

Oui je pense que c'est un bon plan

On pourrait rajouter la méditation...


Avoir confiance en soi et être humble à la fois, je crois que ce qu’il faut viser, ça parais contradictoire au premier abord, mais cela ne l'est pas quand on hi réfléchie.

Mais ça revient à abandonner son esprit critique sur la bonne ou la mauvaise fois, sur l'honnêteté intellectuelle, sur la véracité des choses; à abandonner le réel à mes yeux. Chose pourtant si précieuse pour se construire dans une bonne compréhension de la réalité. Laissant en plus automatiquement la porte ouverte à la manipulation.
Je serais curieux d'en avoir ton avis ?

Mon avis est assez candide. Pour ma part, La réalité n'existe pas. Seul Ma réalité/Vérité existent. Toutes réalité/vérité découlent d'une analyse et interprétation qui peuvent être fausses. Et quand bien même.

Ma réalité est que l'homme est profondément bon. Réalité tout aussi vrai que "l'homme est un loup pour l'homme". Je fonde mon honnêteté intellectuelle sur cette idée que l'homme est bon. Cela guide mon attitude qui reste franche avec ce que je pense. Mon égo prend le pouvoir lorsque j'agis en guerrier et que je pense que l'autre est là pour me dominer. Ne pas laisser faire, etc...

"Ne pas laisser faire"... J'ai compris qu'en mettant cette phrase à l'affirmative, cela devient "laisser faire"... Partant du principe que l'autre est bon, mon "Laisser faire" est tout aussi puissant que "Ne pas laisser faire" car je ne laisse pas faire ce qui va à l'encontre de ce que je pense/suis...

La souffrance vient du fait que l'on agit à l'encontre de ce qui est "naturel" pour nous.

quesqu'il parle bien mon Miju

Merci pour ton avis et c'est toujours aussi intéressant de te lire. Encore une fois, je suis entièrement en phase avec ce que tu dis. Mais j'en vois aussi vite la limite, personnellement.

A vrai dire, le laisser faire, me donne une impression de lâcheté. Principalement quand il se traduit par de la mauvaise influence subtile. Cela peut provoquer de l'emprise sur ceux que j'aime et/ou des personnes que je considère non armée face à ça.

Pour le coup, si devais, pour ne pas souffrir favoriser mon "naturel", ça reviendrait à laisser l'autre sans défense et dans un risque de souffrance; de l'égoïsme. En réalité dans mon cas, j'aurais le même résultat : de la souffrance par compassion.

C'est essentiel de laisser les autres apprendre de leurs souffrances/échecs et leurs faire confiance dans leurs capacité à s'auto-armer face à ça, à changer, à évoluer. La résilience est le résultat de l'expérience et d'un travail sur soi. Mais même en les y aidant ça peu ne jamais prendre forme.

Là ou ça peut être encore de l'égo mal placé : ce serait de ne pas vouloir se faire reprocher, de ne pas avoir empêcher ça. Mais ça reviendrait à ne pas laisser le libre arbitre à ceux qu'on aime. Et de se protéger d'être déçus par eux.

Je trouve le lâcher prise très dur à appliquer. Car le laisser faire est ambivalent.

Belle légèreté perspicace, Scalptrice; serait-ce l'apanage des femmes?
Juste-ment, on se ment toujours un peu à sois même, mais quand les faits nous rat-trape, le ré-el [ɛl] nous saute aux yeux.

David, pour ma part le laisser faire est différent du non agir.

Le laisser faire est tout ce qui va à l'encontre de mon être intérieur. Savoir exprimer ce que l'on ressent sans vouloir convaincre et l'imposer.

La lâcheté, c'est ne pas agir lorsque l'autre est dans le "besoin" et que tu peux lui apporter de l'aide.

Laisser faire est ne pas s'accrocher aux choses qui vont contre notre "naturel". Ne pas faire le méchant parce que tu es gentil. Ne pas jouer le guerrier alors que tu es druide....

Le lâcher prise, c'est ne plus écouter son égo. L'égo est cette partie de nous qui s'est construite en fonction de notre environnement et nos croyances, sur ce que l'on nous dit...

La légèreté c'est ce qu'il me reste quand j'ai pu me débarrasser de tout ce qui me pesait ===> le lâcher prise.
C'est la solution que j'ai trouvée chaque fois que j'etais rat-trappée David !

Le problème c'est que je suis un pur cartésien.

Ce que j'exprime à travers mes ressentis se basent souvent sur des convictions. Donc je suis souvent convaincu, même si j’admets facilement que je me base parfois sur des théories par déductions, expériences...; une forme d'intuition.
Et je suis tout à fait prêt à changer d'avis si on me prouve le contraire et je m'en enrichis.

Mais quand le réel et les faits sont là; je ne laisse aucune place au doute et j'en deviens intransigeant. Faut préciser aussi que j'ai la notion de nuance et j'en aperçois aisément les degrés. Les choses ne sont jamais toutes blanches ou toutes noires et il a souvent des circonstances atténuantes. Je sais aussi me mettre à la place des autres pour comprendre leur profondeur, leur cheminement de pensée.

Je ne cherche pas pour autant à convaincre, là ou d'autres veulent m'adoucir, ou me faire prendre des vessies pour des lanternes. Ce qui reviendrait à me mentir à moi même. Mais j’essaye d’être pédagogue. Je m’y prends certainement très mal et je dois trop vouloir faire changer les autres.

Je m'exprime et j'agis sans vouloir être convaincant, mais dans la volonté d’être honnête dans mon raisonnement et précis avec moi-même et les autres. J’ai tendance à croire que c’est une partie de ma nature. Mais si je te comprends bien c’est précisément ça mon égo Miju ?

Avec le temps, le manque de précision, de réflexion et d’honnêteté qu’on les autres ; m’agace, me rend intolérant, voir méchant. Ça en devient mon "naturel".
C’est là, ou ça me provoque le plus de souffrance et j’en provoque le plus autour de moi.

J’ai une exigence envers moi-même que j’impose peut-être trop aux autres. Mais je ne vois pas pourquoi j’apporterais plus de crédit à des arguments vides de contenus, ou de portée de réflexion.

Je me doute bien, comme tu le dis qu’il ne faut pas s’accrocher à ça. Mais quand ça concerne une partie de ceux qu’on aime, c’est difficile.

Désolé, je n’ai pas encore atteint la légèreté. La preuve je n’arrive pas à synthétiser ma pensée.

David à tu essayer la méditation ?

Cela détent et rend plus tolérant avec ses émotions.

Un point de départ les-meditations-que-vous-aimez-et-les-v ... 11230.html après tu le choix sur YouTube de trouver un discours qui te convient.

Oui j'ai déjà essayé, il y a un petit moment et ça me relax bien.

J'aimerais d'ailleurs m'en faire une habitude. Mais j'ai du mal à m'y tenir régulièrement quand je n'ai pas spécialement de trop grand tracas dans la journée.

La Lecture aussi me fait bien changer les idées et a un effet apaisant.

Merci pour le lien

David,

L'égo est toute action, pensée, dire qui vont contre ta nature. L'égo est une fausse personnalité qui est créée pour paraître aux yeux de tous. C'est le volume que tu tentes à donner à ta personnalité pour être apprécié.

Exemple. Grosse voiture=réussite=je suis fort=je suis heureux. L'égo est nourri. Croyances sociétales.