Lorsque la start-up qui l’emploie le découvre, il est immédiatement licencié avec l’injonction de détruire l’ensemble de ses travaux.
Pour préserver ses cultures cellulaires et les sortir clandestinement du laboratoire, il n’a d’autre choix que de les injecter dans son propre sang, déclenchant par son inconséquence une incontrôlable pandémie «intelligente».
De quoi alimenter la réflexion sur une question troublante : si la Singularité technologique devenait notre horizon futur, quelle place réserverait-elle à la notion d’humanité ?
En trouvant le moyen d’utiliser les capacités de calcul de l’ADN cellulaire, Vergil Ulam met au point une nanobiotechnologie dont les performances surclassent tous les modèles traditionnels d’intelligence artificielle''
''En 1985, alors que les imaginaires de science-fiction sont dominés par la mouvance cyberpunk, Greg bear choisit d’explorer les potentialités d’un techno-futur alternatif : le biopunk.
Trente ans plus tard, tandis que la société Neuralink, créée en 2016, esquisse un avenir où l’homme s’interfacerait avec la machine, l’OMS a publié en 2021 des recommandations officielles visant à encadrer la modification du génome humain en tant qu’outil de santé publique.
Le roman de Greg bear alimente ainsi, en creux, une troublante réflexion : prise en tenaille entre l’hybridation cybernétique et la génomique thérapeutique, l’espèce humaine «naturelle» est-elle vouée à disparaître ?''
La Musique du Sang ; 1985 ; Greg bear