Psychologie carcérale du trader : entre la vie et la mort

En exclusivité pour andlil, 2 superbe documentaires sur la thématique de la prison, de la vie, de la résistance, des médias...

Les deux chef d'oeuvre sont disponibles sur netflix.


1- Making a Murderer

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Documentaire en 10 épisodes de 1h, tres prenant avec beaucoup des vidéos réelles (pas de reconstitution) sur une des plus grosse boulette (connue, filmée, diffusée) judiciaire de notre époque. et surtout une affaire encore en cours en 2016.
A regarder les yeux fermés sans voir les actus google et profiter de la surprise de cette épopée pleine de rebondissements, de larmes et de combines : un David contre Goliath

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Résumé volontairement shorté par mes soins :
Filmé sur dix ans, ce thriller documentaire suit l'histoire de Steven Avery, citoyen américain qui a passé 18 ans en prison (avant d'être innocenté), avant d'être accusé et condamné à nouveau deux ans après sa sortie de prison.

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Ensuite, second documentaire du meme acabit :

2- la peur du 13 / the fear of 13

2015, durée 1h30
Une histoire vraie, émouvante, racontée par un homme en prison au destin tragique
Parfois un bon docu vaut les meilleurs scénarios de films et ici c'est le cas : rocambolesque !

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Après avoir passé 20 ans dans le couloir de la mort, un prisonnier autodidacte demande à être exécuté et raconte son histoire.

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Enjoy

c'est gai

Ah on continue, comme hier dans les sujets glauques
rien ne vaut un bon bol de ce que fait de pire l'humanité pour se sentir vivant et content de ce que l'on a , santé, famille, un peu d'argent
Demain reportage sur Alep

La mienne resemble plus a ça

Spoiler:

[youtube]https://youtu.be/E9YZzuhBLs4[/youtube]

lol Algo

si on ne regardait que les bisounours, on se ferait bien ch*ier

il faut équilibrer tous le sujets pour les apprécier à leur juste valeur : si il ne pleut pas parfois, le soleil n'a pas de sens

c'est vrai

s'il pleut trop on voit plus le soleil

C'est Trade-Humour noir?
Je suis plutôt du côté d'Algo, je recherche toujours le bon côté de la vie plutôt que le côté sombre.

Le Dark permet de te contenter de ce que tu as , la moindre étincelle de lumière tu l' as chéri
A force de voir le soleil tu finis comme Icare

Oui burzum c'est ce que je pense : pour apprécier les belles choses il faut indéniablement etre confronté à de moins belles ..

Ça fait partie de notre humanité , on est capable de peindre les grottes de Lascaux , aller sur la lune et faire des charniers , des génocides.
Le paradoxe de l'Homme, toujours sur la bréche.

Et pour les plus frileux, je rassure : il y a de tres belles choses dans ces documentaires

C'est bizarre... Je n'ai aucunement besoin de voir ou de connaitre le sombre pour apprécier le clair à sa juste valeur.
Question de caractère sans doute.

non Amarantine mais disons qu'un gars qui a connu la rue savourera encore plus le confort (quoique mauvais exemple car c'est pas si simple de sortir de la rue ça a aussi des avantages)

un gars qui a fait de la prison = la liberté

la maladie =la bonne santé


la travail = le repos ....
la depression = les fous rires ...


ça décuple les sensations / le plaisir ...

après oui j'ai pas fait de prison (je vous assure) j'adore quand meme la liberté je suis capable d'en savourer les subtilités
mais indeniablement je savoure beaucoup plus de ne rien faire si j'ai bossé dur avant

après un film glauque ou d'horreur t'es content de retrouver ta vie paisible, c'est aussi à ça que ça sert

après faut se mefier de certains trucs qui peuvent te faire basculer du coté obscur pour de bons

et chacun ses gouts

je ne regarde plus de films d'horreurs j'adorais ça avant

Oui ce sont de bons exemples chad, meme si on ne s'en rend pas compte directement ou qu'on ne va pas rechercher cela consciemment, il est évident qu'on est tous concerné par ce phénomène et c'est ce qui nous permet de forger des repères généraux, de vivre les sensations de la vie

Apres cela peut etre catalysé par tout ce que l'etre humain a créé en ce sens autour de la sensation de plaisir ; il faut juste éviter de tomber dans un seul extreme

Je suis en train de regarder making a murderer, je sais déjà que c'est un chef d'oeuvre.

Et pourtant c'est la réalité

La dernière fois que j'ai ressenti ce pur sentiment d'injustice devant une série, c'était probablement devant the Wire, pour dire. Plus exactement un sentiment de frustration, devant une oeuvre qui incarne tellement la réalité qu'elle fait écho à quelque chose de très intime en soi.

Pour d'autres raisons, make a murderer me fait aussi un peu penser à Twelve Angry Men, pour ceux qui connaissent. Le système judiciaire du Wisconsin et ses représentant devraient voir ou revoir ce film d'ailleurs.

Paperbag, je suis bien d'accord : les émotions sont fortes au visionnage de cette série documentaire et d'ailleurs cela suscite un grand nombre d'actions dans le monde. De spectateur à acteur, on peut dire que ce film est un excellent catalyseur

12 hommes en colère, grand film ; je n'ai pas encore vu "the wire" je vais checker