Deux mois après, les langues se délient un peu. Et si l'on pouvait légétimement être déçus de la trop rapide des Champs-Elysées après le titre mondial, il semblerait que les joueurs aussi aient été surpris par la mauvaise gestion du moment. Quelques jours après Paul Pogba, c'est Antoine Griezmann qui revient à la charge dans les colonnes de l'Equipe:
« Quand on arrive sur les Champs-Elysées, on voit que c’est le délire et on se dit qu’il doit y avoir une scène qui nous attend au bout (à la place de la Concorde), avec présentation des joueurs et tout. Mais, une fois en bas, on tourne sur la gauche. Là, nous les joueurs, on s’est tous demandé : « Mais c’est fini ? » On nous a répondu : « Il faut y aller, le président nous attend. » On était tous déçus. On se disait : « Non mais c’est n’importe quoi, on veut y retourner. » Je pense que cela a été mal géré. Peut-être n’étaient-ils pas prêts à ce qu’on gagne la Coupe du monde et que ce soit le feu »
« Quand on arrive sur les Champs-Elysées, on voit que c’est le délire et on se dit qu’il doit y avoir une scène qui nous attend au bout (à la place de la Concorde), avec présentation des joueurs et tout. Mais, une fois en bas, on tourne sur la gauche. Là, nous les joueurs, on s’est tous demandé : « Mais c’est fini ? » On nous a répondu : « Il faut y aller, le président nous attend. » On était tous déçus. On se disait : « Non mais c’est n’importe quoi, on veut y retourner. » Je pense que cela a été mal géré. Peut-être n’étaient-ils pas prêts à ce qu’on gagne la Coupe du monde et que ce soit le feu »