Mécanismes de résistance
Modification de la cible
La majorité des antiviraux cibles des enzymes virales (polymérase, protéase, intégrase, protéine de fusion, canal ionique …).
L’antiviral mime par sa structure le substrat reconnu par l’enzyme virale et conduit à un arrêt
ou un dysfonctionnement de cette dernière.
La modification de l’enzyme est liée à une mutation sur le gène la codant et peut avoir différentes conséquences :
- défaut de reconnaissance des antiviraux triphosphates par le site catalytique des polymérases
(analogues nucléosidiques et nucléotidiques)
- possibilité d’excision du nucléotide antiviral incorporé dans l’ADN conduisant à une reprise de
l’élongation (cas pour certains analogues nucléos(t)idiques de la transcriptase inverse du HIV-1)
©AEMIP – Association des Enseignants de Microbiologie et d’Immunologie des Facultés de Pharmacie (http://www.aemip.fr)
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- défaut de reconnaissance des analogues du pyrophosphate ou des inhibiteurs spécifiques des
polymérases
- défaut de reconnaissance des antiprotéases par le site catalytiques des protéases du HIV-1, HCV
- défaut de reconnaissance des anti-intégrases par le site catalytique de l’intégrase du HIV-1
- défaut de fixation de l’enfuvirtide sur la gp41 conduisant à une fusion normale du virion HIV-1
- défaut de fixation sur le site catalytique de la neuraminidase des influenzavirus
- blocage du canal M2 conduisant à un défaut d’acidification et de décapsidation de l’Influenzavirus A
http://aemip.fr/wp-content/uploads/2015/03/Fiche-INTERNAT-R%C3%A9sistance-antiviraux_AEMIP-2015vPC2.pdf
on est tout de suite sur des trucs très techniques contrairement aux bactéries