On sait que pas mal de simulations de pandémies ont eu lieux depuis le début des années 2000.
La plus connue étant l'Event 201, une simulation de pandémie à coronavirus tuant des millions de personnes, qui a eu lieu en octobre 2019 (liens en bas de page).
Celle ci-dessous est beaucoup moins connue.
Vous avez aimé le SRAS ? Vous adorerez le SPARS !
Début en 2025.
En octobre 2017, le Johns Hopkins Center for Health Security a publié son rapport, SPARS Pandemic, 2025-2028 : A Futuristic Scenario for Public Health Risk Communicators.
᯾Le rapport est rédigé du point de vue d’une personne en 2030 qui se penche sur une pandémie qui a balayé le monde entre 2025 et 2028.
L’exercice décrit le monde de 2025 comme “plus connecté, mais plus divisé” avec un accès quasi universel à l’internet sans fil.
Le rapport traite d’une nouvelle technologie connue sous le nom de technologie d’accès à l’internet (IAT), qui est décrite comme “des écrans fins et flexibles qui peuvent être temporairement attachés à des porte-documents, des sacs à dos ou des vêtements et utilisés pour diffuser du contenu sur internet”.
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À la mi-octobre 2025, trois décès ont été signalés dans une église de St. Paul, dans le Minnesota. Deux membres de l’église sont revenus récemment d’un voyage aux Philippines.
Alors que leurs décès ont été initialement supposés être dus à la grippe, les résultats de laboratoire ont par la suite réfuté cette théorie.
Finalement, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont confirmé que les trois patients étaient infectés par un nouveau coronavirus, connu sous le nom de Coronavirus du Syndrome respiratoire aigu de St Paul (SPARS-CoV, ou SPARS).
Il est intéressant de noter que le rapport note que “les estimations de mortalité précoce ont été gonflées”, les CDC estimant le taux de mortalité des cas de SPARS à 4,7%, et l’OMS disant 14-15% et plus de 50% pour les personnes âgées de plus de 64 ans. Des études ultérieures fourniraient une estimation plus précise de seulement 0,6 %. Ce scénario simulé imite ce que nous avons vu avec le COVID-19.
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Le rapport poursuit en évoquant la création d’un produit thérapeutique appelé Kalocivir et la manière dont un nombre croissant d’individus commencent à contester l’utilisation des produits pharmaceutiques et des vaccins.
Ces personnes qui faisaient la promotion de “remèdes naturels tels que l’ail et les vitamines” étaient moins susceptibles de prendre du Kalocivir ou de consulter un médecin pour des symptômes semblables à ceux du SPARS.
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Une autre ligne directrice du rapport du Center for Health Security note que même si les cas de SPARS ont commencé à diminuer, “le buzz persistant des réseaux sociaux autour de la pandémie a fait en sorte que l’anxiété du public est restée élevée”.
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Le rapport explique en détail comment le CDC, la FDA et d’autres agences gouvernementales ont travaillé avec des “experts des réseaux sociaux” pour mettre au point des campagnes de messages de santé publique sur le SPARS, le Kalocivir et le futur vaccin, le Corovax.
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Après n’avoir présenté aucun effet secondaire indésirable pendant près d’un an, plusieurs personnes vaccinées ont lentement commencé à présenter des symptômes tels qu’une vision floue, des maux de tête et un engourdissement des extrémités, a écrit le Centre pour la sécurité sanitaire.
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Bien que la pandémie ait officiellement pris fin en 2028, des cas existent encore dans 14 pays d’Europe, d’Afrique et d’Asie. Les experts de l’OMS prévoient que de nouvelles flambées continueront d’apparaître si les pays ne maintiennent pas une couverture vaccinale étendue.
Lorsque le public retourne enfin à une “vie normale”, il commence à concentrer ses frustrations sur les politiciens et les représentants des agences qu’il blâme pour avoir exagéré la gravité de l’événement.
Bien sûr, la simulation indique que “les théories du complot ont également proliféré dans les médias sociaux, suggérant que le virus avait été créé et introduit délibérément dans la population par les sociétés pharmaceutiques ou qu’il s’était échappé d’un laboratoire gouvernemental testant secrètement des armes biologiques”.
Bien que l’exercice “Echo Chamber” soit un scénario fictif, il est important de comprendre ce que les chercheurs du Johns Hopkins Center for Health Security ont observé.
Bien que ces événements ne soient pas censés être une prédiction des choses à venir, l’histoire a montré que les simulations et les exercices de ce type peuvent souvent offrir une fenêtre sur la façon dont les gouvernements et les institutions privées réagiront en temps de crise à venir.᯾
The SPARS Pandemic, 2025-2028 : A Futuristic Scenario for Public Health Risk Communicators. Baltimore, MD : Johns Hopkins Center for Health Security ; October 2017.