Selon lui, “les achats qui ont eu lieu en août et en septembre sont un phénomène décennal sans précédent, initié par la génération des "millenials", et la prise de risques par des personnes qui ne veulent pas posséder d'obligations et qui veulent posséder des entreprises américaines de qualité à des prix excessifs est d'une ampleur record.”
Il s'est montré particulièrement critique vis à vis du comportement de nouveaux traders particuliers arrivés sur le marchés dans le cadre de la pandémie et de ses confinements. Il les a qualifiés de "jeunes et stupides", jugeant qu'ils ont créé un "cauchemar total" dans le climat actuel.
Smead a expliqué que les niveaux de valorisation actuellement très élevés sont un exemple de "défaillance boursière" aux mains de jeunes inexpérimentés qui se sont laissés entraîner à prendre des risques surdimensionnés dans les actions pour la première fois de leur vie.
"Ils achètent des options d'achat haussières qui expirent dans les deux semaines. Il y a eu (500 milliards de dollars) d'options d'achat haussières achetées en quatre semaines par de petits traders de détail", a déclaré M. Smead. "En 1999, c'était 100 milliards de dollars, en 2007, c'était 100 milliards de dollars.
"En d'autres termes, nous avons atteint un niveau record de fièvre d'achat sur les actions américaines" a-t-il conclu.
Or, Smead relève que quand le vent tournera, les conséquences pourraient être catastrophiques, et ce malgré la Politique monétaire accommodante de la Réserve fédérale, qui ne peut pas selon lui "sauver un marché boursier".
Notons par ailleurs que Smead a déclaré au wall street Journal dans une interview publiée la semaine dernière que "nous passons la moitié de notre temps en ce moment à dire aux gens à quel point les choses sont dangereuses".