Beaucoup d'éléments intéressants, on va y répondre point par point.
thugg a écrit :
Avant il était nécessaire de travailler du "lever au coucher du soleil" pour une question de subsitance et malgré cela on ne produisait pas assez pour nourrir tout le monde ( famine, crise de césure...). Les moyens de production et la productivité augmentant, le temps de travail n'a eu de cesse de diminuer car en travaillant moins de temps on produisait assez .
Tout à fait, mais les gains de productivités d'un secteur ne sont pas transférable dans un nouveau secteur, par exemple les gains de productivité dans l'agriculture ne se sont pas automatiquement transféré dans l'industrie.
Ça ne se voit pas car le rééquilibrage ne s'est pas fait sur la durée du travail mais sur le nombre de travailleurs, les campagnes se vidant au profit des usines.
thugg a écrit :
-comment donner du travail à tous alors que la population mondiale augmentent plus vite que les postes de travail créés ? et l'augmentation de la productivité n'arrangera pas les choses.
Malthusianisme mon cher
thugg a écrit :
une solution (parmi tant d'autres , juste une question de choix de société
) :
le partage du temps de travail
C'est un sophisme ou troll économique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophisme_d%27une_masse_fixe_de_travail
C'est ce genre de sophisme qui alimentent des idées tels que les immigrés volent le travail des français. Bouclons les frontières, remettons les femmes au foyer, interdisons au travailleur d'utiliser les 2 mains, cela devrait diminuer le chômage.
Tu m'envoies navré mais je vais devoir refuser ta solution pour réduire le chômage de masse, pour plusieurs raisons.
- La "masse de travail" n'est pas fixe (voir au dessus)
- En France, il y a à peu près 1 millions de personnes inemployables (au chômage ou hors des stats), ces personnes qui dans l'état actuel ne travailleront plus, pour tout un tas de raison (santé, mobilité, précarité, éducation ...)
- La politique des 35h me laisse perplexe quand on voit la situation aujourd'hui.
- Les "bas salaires", du SMIC à 1.6*SMIC bénéficie d'une baisse de charge, cela crée un effet de seuil et bloque mécaniquement les augmentations de salaires.
thugg a écrit :
Si j'etais un peu provocateur , je pourrais dire : où est il écrit que les dépenses sociales doivent être financer en très grande majorité par un prélèvement sur les revenus du travail ? Pas moyen de les financer autrement ? de diversifier les ressources ?
Nous avons eu la merveilleuse idée de la TVA "sociale", qui revient à dire, travailleur, au lieu de prendre sur ton salaire, tu payeras ta santé dans tes dépenses de consommation courante, ce n'est qu'un transfert qui ne règle rien.
On paye également la CSG, CRDS, sur les revenus du patrimoine par exemple.
thugg a écrit :
Les dépenses sociales pourraient nous amener à parler de la solidarité nationale : qu'est ce que c'est ? qui peut en bénéficier ? quand ? comment la financer ? Si on réduit le temps de travail , il y aura plus de gens au travail mais pas moins de malades, de retraités ou de personnes agées dépendantes?
En france , on partait du principe qu'on payait alors on avait tous droit à la même chose quelquesoit notre situation . Une autre vision des choses peut aussi être envisageable : la solidarité nationale sert à protéger les plus faibles , à venir en aide au plus démunis ou encore la solidarité nationale sert à assurer le minimum à tous ou alors on s'en tape si les gens ne s'en sortent pas c'est leur problème pas celui de la société , on ne veut pas de ce principe de solidarité nationale (encore une question de choix ).
Le grand mensonge pour que les gens continuent de verser à perte dans ce système, la solidarité, la justice sociale.
La solidarité ou redistribution est faite par l'impôt. Ceux qui ont des revenus confortables, en donnent une
petite partie qui est redistribué aux plus faibles (impôt négatif).
Les cotisations payent les assurances, maladies, chômage, vieillesse. Tout comme ton assurance auto, elle est calculée sur le risque que tu représentes, peu importe tes revenus. Les actuaires savent très bien le faire et en étant bénéficiaire.
En France, toutes ces assurances sont devenues une usine à gaz qui sert de politique de redistribution pour calmer le peuple.
thugg a écrit :
Le travail de tous en même temps est il nécessaire de nos jours ? Si oui, est ce que ce sera toujours vrai dans l'avenir? Ne peut on redéfinir le travail dans nos sociétés modernes ( utilité, temps de travail etc..)? Travailler est ce forcément produire ? Travailler ne pourrait il pas être défini par l'utilité pour la société et non pour sa valeur marchande? ...etc
C'est le grand problème de notre population et de nos gouvernants, l'idéologie du travail, de la société, est resté à l'époque victorienne pour certains, ou aux révolutions socialistes pour la grande majorité.
Les questions d'utilité, de productions nous renvoient au Saint-simonisme,
L'homme le plus heureux est celui qui travaille et la famille la plus heureuse est celle dont tous les membres emploient utilement leur temps.
Certains peuples ont poussé le concept jusqu'au bout,
supprimer les inutiles, les improductifs de la société.
C'est fini le prolétaire, (esclave avec un salaire) est devenu classe moyenne.
Cette classe moyenne a du temps libre, s'occupe à des choses futiles que nous appelons loisirs, elle peut tirer des revenus autre que d'un emploi dans les champs ou sur une chaine d'assemblage.
Même si la paupérisation et la surconsommation tendent à rendre de nouveau esclave cette classe moyenne.
Et si finalement on nous rendait notre liberté ?
Celle décrite dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789.
Qu'on nous rende la liberté d'organiser les périodes de notre vie comme nous l'entendons
Qu'on nous rende la liberté de choisir notre organisme d'assurance maladie, en les mettant en concurrence et choisissant le mieux disant pour chacun d'entre nous.
Que l'impôt redevienne juste au sens de l'article 13,
Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.