Il y a quand même un point qui n’est pas encore très clair dans ma tête : celui du jeu à somme nulle car il me paraît biaisé par 2 phénomènes.
Sur un marché (actions, obligations d’états ou obligations d’entreprises…), en effet, il l’est de facto car pour vendre, il faut un acheteur en face et vice versa. Par contre, cela peut être biaisé par les shares’ buyback ou l’augmentation du bilan des banques centrales (enfin au moins la
FED car la
BCE n’achète pas directement des actions). Donc il reste à somme nulle mais est manipulable, comme tu l’indiquais aussi dans la création de liquidité.
Toutefois, la somme n’est pas nulle si on raisonne investisseurs seuls versus volume
total incluant banques centrales…
En raisonnant au global, il y a des flux qui transitent du marché actions vers l’obligataire et inversement selon les cycles de marchés. Le jeu étant à somme nulle, cela signifie en effet que certains gagnent au détriment des autres (ceux qui gagnent transfèrent leurs fonds vers le bon actif et les autres qui achètent donc au mauvais moment). Et pour revendre au meilleur prix un actif dont tu souhaites te séparer, tu manipules le cours
tant qu’il y a toujours un plus fou qui pense faire une affaire, ça passe… et à un moment, plus de fou