@Benoist
Mais non, ne sois pas défaitiste, échanger n'est jamais inutile. Surtout ici.
Ton argument sur les niveaux de TVA pouvait s'entendre dans la France des années 70/80 où il existait un taux sur les produits de luxe à 33%, mais il a disparu quand il a fallu s'aligner avec le reste de l'Europe. Regarde les taux de TVA en France.
https://www.economie.gouv.fr/cedef/taux-tva-france-et-union-europeenne Rien qui ne décourage les plus aisées. Ok les restos sont à 10% (vs 5.5% pour l'alimentaire au supermarché) mais c'est pas sur la bouffe que se joue la différence (les riches sont minces
et surtout voir mon PS plus bas).
Et pour le reste, en gros tout le monde à 20% ! Que ce soit sur une Kangoo, une Lamborghini. Si j'étais taquin, j'ajouterais que dans la catégorie à 5.5% il y a beaucoup d'éléments qui me semblent plus profiter aux classes aisées qu'aux autres (livres, spectacles vivants et cinéma, importations et livraisons d’œuvres d'art, travaux d'amélioration de la qualité énergétique des logements..)
Mais le vrai argument c'est celui que j'ai déployé à la fin.
Si l'on est d'accord que, par définition, revenu = consommation + épargne
alors il faut que la personne aisée épargne moins
en % de son revenu pour que sa consommation soit plus taxée en % que celle du pauvre. Mais c'est juste pas la réalité.
L'insee nous dit que le quintile le plus riche épargne 29% de son revenu, quand le quintile le plus pauvre épargne autour de 5%/
source: https://www.insee.fr/fr/statistiques/3148891?sommaire=2832834 (prendre le premier tableur)
[PS la même source donne la répartotoon de la consommation en fonction du quintile. Vous y verrez qu'il n'y a pas de grosses variations sur les postes qui pourraient le plus faire bouger le taux synthétique de TVA pour chaque quintile [ie produits alimentaires vs hotels/restau]
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Enfin, si je ne t'ai toujours pas convaincu alors, hop tierce partie : on est pas les seuls à s'intéresser à la question de la progressivité ou de la regressivité de la TVA. Et la conclusion est sans appel pour la TVA et les taxes indirectes en général (mention spéciale pour le le tabac): très régressives !
cf ci-dessous page 25
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- source: https://www.ipp.eu/wp-content/uploads/2015/04/ipp-o-meslin-ENSAE2012-rapport-stage.pdf
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