C'est un tableau de 1859 très réaliste, on aperçoit par exemple les tâches d'humidité sur le quai. On aperçoit le paysage cotier comme un passant qui déambulerait le long du quai. La précision est photographique proche sur photoréalisme américain ou de l'hyper réalisme développé un siècle plus tard.
J'ai beaucoup aimé la lutte entre la lumière naturelle et artificielle, cette clarté du ciel de fin d'après-midi relayée et évincée inexorablement par les réverbères. Le monde naturel s'éteint, le monde artificiel de la nuit le remplace. On est dans ce tableau au moment précis de l'équilibre entre ces deux sources lumineuses.