maintenant qu'on est au large avec tout un sous-forum pour nous, j'en profite pour poster mes recherches (bien grand mot, mais j'en vois pas d'autre) sur les indicateurs long terme - techniques ou fondamentaux.
Ca sera plus lisible et ça m'évitera ainsi de faire le coucou dans la file DINO pour des sujets qui sont parfois borderline, même si la file de xxxx et celle-ci ont au moins en commun cette obsession fondamentale: "comment faire pour éviter de se prendre le prochain big one ?", avec ce corolaire : "comment faire pour ne pas louper le bull run actuel ?"
Le but de cette file n'est pas de recueillir un monologue, je n'ai pas besoin d'espace de stockage en ligne donc n'hésitez pas à participer, de toute façon, il n'y a que comme ça qu'on progresse, individuellement et collectivement.
*
* *
Aujourd'hui je voulais commencer avec le NFIB Survey. Sondage publié par la fédération des PME américaines qui en tire un indicateur synthétique sur la base de sous-indicateurs reprenant les réponses de patrons de PME à 11 questions standard (voir les liens). Avant Yardeni, je ne connaissais pas, il faut dire qu'il n'est pas aussi suivi que d'autres indicateurs star (les PMI par exemple).
(https://www.nfib.com/surveys/small-business-economic-trends/ et https://www.nfib.com/assets/SBET-Aug-2018.pdf)
Cet indicateur vient d'atteindre son plus haut historique au mois d'Août. Du coup ça m'a donné envie d'essayer de déterminer comment cet indicateur s'était comporté dans les précédents bear markets.
La conclusion est intéressante: le déclin du sous-indicateur "Songez-vous à embaucher bientôt ?" a généralement précédé le pic du bull et le début du bear suivant depuis le début des années 80 (je n'ai pas trouvé de données avant cela).
Seule exception: le lundi noir 87 mais à la décharge du NFIB, ce bear market n'était pas une récession. A noter en revanche qu'il a bien anticipé la récession de 90 qui a donné lieu à un quasi bear market (-19,9%, quand un bear est officiellement un recul pic-vallée de 20% et plus)
Voilà le résultat, un graphe étant toujours plus parlant. A+