Je ne sais pas trop de quoi parler aujourd'hui. Mes passions sont l'informatique, la spiritualité, et le trading (pour jouer les Robin Wood), et j'en ai déjà fait le tour.
Alors je me permets de vous remettre un article "lanceur d'alerte" que j'avais déjà posté précédemment. Il s'agit d'un artice d'Harvard qui met en lumière la mécanique d'addiction implémentée notamment par Facebook. C'est ma traduction, je ne prétends pas qu'elle soit parfaite.
http://sitn.hms.harvard.edu/flash/2018/dopamine-smartphones-battle-time/
"Les plateformes telles que Facebook, Snapchat et Instagram utilisent le même circuit neuronal que les machines à sous et la cocaïne afin qu'on utilise leurs produits le plus possible.
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Grâce aux "likes" de Facebook, Snapchat, Instagram, et d'autres, les smartphones nous permettent de transporter d'immenses environnement sociaux dans nos poches durant tous nos moments éveillés.
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La dopamine est un élément chimique qui joue un rôle clé dans notre motivation. Elle est libérée quand on mange quelque chose de délicieux, quand on a une relation sexuelle, après l'exercie, et, chose importante, quand on a des interactions sociales réussies. Dans un contexte évolutionnaire, cela nous récompense pour les comportements bénéfiques et nous motive à les répéter.
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Bien que pas aussi intense qu'un shoot de cocaïne, les stimuli sociaux positifs résulteront également dans une libération de dopamine, renforçant ainsi le comportement qui l'a précédé. Des neuroscientifiques cognitifs ont montré que les stimuli sociaux qui apportent une récompense - des visages qui rigolent, une reconnaissance positive par nos pairs, des messages de ceux qu'on aime - activent les mêmes chemins de récompense en dopamine (texte original "the same dopaminergic reward pathways"?). Les smartphones nous fournissent une réserve virtuellement illimitée de stimuli sociaux, à la fois positifs et négatifs. Chaque notification, que ce soit un message texte, un "like" sur Instagram, ou une notification Facebook, a le potentiel d'être un stimuli social positif et un influx de dopamine.
Parce que la plupart des plateformes de média sociaux sont gratuites, elles reposent sur les revenus des publicitaires pour créer du profit. Ce système fonctionne pour toutes les personnes impliquées à première vue, mais cela a créé une course à l'armement pour capter votre attention et votre temps. Au final, les vainqueurs de cette course seront ceux qui utilisent au mieux leur produits pour exploiter les fonctions des systèmes de récompense du cerveau.
Les recherches dans le système d'apprentissage des récompenses et dans l'addiction se sont récemment concentrées sur une fonction de nos neurones à dopamine appelée encodage de l'erreur de prédiction de récompense (? texte original "reward prediction error (RPE) encoding"). Ces erreurs de prédiction servent de signaux de retour arbitré par la dopamine dans nos cerveaux. Cette fonction neurologique est utilisée depuis des années par les propriétaires de casinos à leur avantage. Si vous avez déjà joué aux machines à sous, vous aurez expérimenté l'anticipation intense pendant que ces roues tournent - l'intervalle entre le moment où vous tirez la manette et où vous obtenez le résultat founit du temps à nos neurones de dopamine pour augmenter leur activité, créant ainsi un sentiment de récompense juste en jouant à ce jeu. Ce ne serait pas drôle sinon. Mais au fur et à mesure que les résultats négatifs s'accumulent, la perte de l'activité en dopamine nous encourage à nous désengager. Ainsi, une balance entre des issues positives et négatives doit être maintenue afin de garder nos cerveaux engagés.
Comment font les applications de média sociaux pour tirer avantage de cette stratégie d'apprentissage dirigée par la dopamine ? Comme les machines à sous, beaucoup d'applications implémentent un schéma de récompense optimisé pour conserver votre intérêt aussi longtemps que possible. Les programmes de récompense variable furent introduits par le psychologiste B.F.Skinner dans les années 1930. Dans ses expériences, il découvrit que les souris répondent plus souvent aux stimuli auxquels sont associés des récompenses quand la récompense est administrée après un nombre de réponses qui varie, empêchant la capacité de l'animal à prévoir quand il serait récompensé. Les humains ne sont pas différents; si nous percevons une récompense comme étant délivrée au hasard, et si le fait de vérifier si on a cette récompense est peu coûteuse, on finit par faire cette vérification de façon habituelle (par exemple l'addiction au jeu). Si vous faites attention, vous pourriez constater que vous jetez un oeil à votre téléphone au moindre signe d'ennui, par pure habitude. Les programmeurs travaillent très dur derrière les écrans pour que vous fassiez exactement ça."
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Les stats: =============
Résultats:
APPLE après bourse, mais bon, on s'en Fiche c'est un peu du passé cette boîte