Ça y'est j'ai trouvé :
"Les risques attribuables à une irradiation de faible niveau ne peuvent donc être estimés que par extrapolation, sur la base de modèles comportant des hypothèses au sujet de ces paramètres.
(...)
De tels modèles sans seuil ont été appliqués aux données épidémiologiques des survivants de Nagasaki et d’Hiroshima et d’autres populations irradiées pour calculer le risque d’apparition de différentes formes de cancers radio-induits.. Il faut cependant interpréter ces estimations avec prudence si l’on cherche à prédire le risque de cancer attribuable à de faibles doses ou à des doses accumulées pendant des semaines, des mois ou des années, parce que les expériences effectuées sur des animaux de laboratoire ont établi que le pouvoir cancérogène des rayons X et
Gamma peut diminuer d’un ordre de grandeur lorsque l’exposition est répartie sur une longue période. En fait, comme d’autres sources l’expliquent (BEIR V, 1990), les données disponibles n’excluent pas la possibilité de l’existence d’un seuil d’équivalent de dose de l’ordre du millisievert (mSv), en deçà duquel le pouvoir cancérogène d’un rayonnement serait nul.
(...)
Les études épidémiologiques entreprises jusqu’ici pour vérifier si l
e risque de cancer attribuable à une exposition de faible niveau varie avec la dose selon le modèle présenté ci-dessus n’ont pas été concluantes. Les populations des régions où le rayonnement naturel est élevé ne manifestent aucune augmentation des taux de cancer que l’on puisse lui attribuer avec certitude.
(...)
En fait,
quelques études ont même suggéré l’existence d’une relation inverse entre le niveau du rayonnement naturel et les taux de cancer, relation que certains observateurs ont interprétée comme preuve des effets bénéfiques (ou des propriétés de l’effet ormesis) de l’irradiation de faible intensité par suite des réactions adaptatives de certains systèmes cellulaires (UNSCEAR, 1994)."
http://www.ilocis.org/fr/documents/ilo048.htm