Base jump
Le base jump est une discipline de sport extrême qui a le vent poupe depuis les années 1990. Il consiste à s'élancer d'un point fixe, une falaise par exemple, pour un saut en parachute. Ce sport nécessite une grande expérience du parachutisme traditionnel et reste réservé à une petite frange de pratiquants.
Le base jump est apparu dans les années 1960 lorsque quelques pionniers ont délaissé l'avion pour se lancer de points fixes avec leur parachute. Ce sport extrême a commencé à se développer vraiment dans les années 1980. Il est sorti de l'anonymat dans les années 1990, notamment grâce à la diffusion de vidéos très impressionnantes sur Internet. Le principe est simple. Équipé d'un parachute spécifique, le base-jumper se lance dans le vide à partir d'une falaise, d'un pont, voire d'un immeuble ou d'une très grande antenne. Après une courte chute libre, il déplie sa voile pour rejoindre le sol.
Qui peut pratiquer le base jump ?
Être amateur de sensations fortes ne suffit pas pour pratiquer le base jump, car ce sport peut se révéler particulièrement dangereux. Avant toute chose, il convient d'être un parachutiste expérimenté ayant au minimum 200 à 300 sauts en avion à son actif. En France, il n'existe ni école ni formation spécifique. Un débutant doit donc avant toute chose entrer en contact avec un base-jumper expérimenté et ne surtout pas se lancer seul dans l'aventure. Le base jump reste donc réservé à quelques spécialistes et ne compte qu'environ 200 adeptes en France.
Où pratiquer le base jump et avec quel matériel ?
En France, c'est principalement en montagne et plus particulièrement dans les Alpes que se retrouvent les amateurs de base jump. Il existe de nombreux sites d'où l'on peut s'élancer, ceux-ci étant plus ou moins dangereux et nécessitant donc plus ou moins d'expérience. Pour ce qui est du matériel, une gamme de parachutes a vu le jour depuis les années 1990. Ceux-ci, tout comme la façon de plier la voile, sont différents d'un parachute traditionnel. Une fois encore, il est donc important de s'informer auprès de pratiquants confirmés, notamment par l'intermédiaire d'Internet, avant d'entreprendre quoi que ce soit.
wingsuit
La wingsuit ou "combinaison ailée" est une combinaison souple en forme d'aile que le parachutiste enfile afin d'accroître sa finesse et donc de voler plus longtemps et plus loin. Du tissu a été ajouté entre les jambes et les bras afin d'accroître la surface. Même si la on a réellement la sensation de voler, à l'issu du saut, il faut cependant ouvrir son parachute pour se poser en sécurité.
Tout le monde ou presque a vu des images impressionnantes de base jump en aile mais il faut savoir que l'on débute la wingsuit d'avion en toute sécurité. Le matériel moderne est maintenant très abouti avec des finesses proches de 4 (pour 1 mètre de chute on avance de 4 mètres)
Histoire de la wingsuit
L'ancètre de la wingsuit remonte aux années 30 mais c'est réellement Patrick de Gayardon alias Deug qui a repris le concept et l'a sérieusement développé dans les années 1990. Il mettre au point une combinaison dotée de caissons qui vont se gonfler et ainsi transformer le corps parachutiste en véritable aile.
De nombreux autres parachutistes et marques ont par la suite repris le travail de Deug; notamment Loic Jean Albert qui popularisera la discipline et réalisera un des premiers vols de proximité sur une pente enneigée en Suisse.
Comment débuter la Wingsuit?
Voler en wingsuit n'affranchissant pas d'ouvrir son parachute, il faut débuter le parachutisme par un stage PAC.
Une fois autonome en chute libre, la Fédération Française de Parachutisme demande un minimum de 150 sauts et le BPA (brevet de parachutisme autonome) pour commencer à voler en aile.
Nos moniteurs vous aideront à progresser rapidement vers ce stage en étant bien encadré et conseillé. Si 150 sauts peut paraître beaucoup il ne s'agit en fait que 2 à 3 jours de pratique par mois pendant 1 an, au sein de notre école de parachutisme. C'est finalement peu en comparaison d'autres sports.
A ce stade, il suffit de faire quelques sauts avec un initiateur wingsuit pour que ce dernier vous apprenne les bases du pilotage de l'aile avec son corps ainsi que les éléments de sécurité propres à ce matériel.
La FFP a classé en 3 catégories les combinaisons ailées:
- La wingsuit niveau 1: ce sont des modèles adaptés à l'apprentissage. Elles sont faiblement toilés au niveau des bras et des jambes. Les mouvements sont plus aisés, et la dépression dans le dos plus limitée. Elle permet de prendre confiance et de faire ses premiers pas. Dans cette catégorie, on retrouve notamment les modèles Indy de chez SFLY et Prodigy2 de chez Phoenix Fly
- La wingsuit niveau 2: une fois les premiers pas franchis, soit au minimum 20 sauts selon la fédération française de parachutisme, il est possible de passer sur un modèle confirmé. De la toile a été ajouté au niveau des bras et des jambes, augmentant ainsi les performances.
- La wingsuit niveau 3: réservée seulement aux experts.Très largement bachée, elle dispose même, le plus souvent de baguettes que l'on tient afin d'augmenter la surface. Ce sont des modèles très hautes performances. La dépression dans le dos et la grande quantité de tissu demande à l'utilisateur un geste d'ouverture précis d'où les exigences d'expérience pour pouvoir l'utiliser
Si vous êtes intéressé par la pratique de la wingsuit, il faut dans un premier temps bien s'encadrer. Au sein de notre école de parachutisme, nous disposons de techiciens en la matière qui vous feront progresser et vous conseillerons au mieux. La première étape pour débuter la wingsuit est de suivre un stage PAC de parachutisme. La suite de la progression ne sera que du bonheur!
et on va en profiter pour rendre un hommage à l'un des deux soul flyers décédé il y a quelques mois
Vincent Reffet et son coéquipier Fréderic Fugen
on a fait le tour de tout ce qui tourne autour du parachutisme
alors de quoi on va parler demain?