… Et si nous finissions la semaine sur une touche de légèreté ?
Voici Norman Rockwell, un illustrateur américain ayant produit l’essentiel de son œuvre durant la première moitié du XXème siècle.
Outre la qualité de son dessin, ainsi que cette espièglerie si plaisante, l’intérêt de l’œuvre de Norman réside dans le fait que cette dernière s’inscrit dans une période charnière.
La photographie, ainsi que le cinéma, prennent progressivement leur essor dans les années 20. La peinture devient quant à elle de plus en plus abstraite. Les peintres figuratifs se dirigent donc, fatalement, vers l’illustration.
De cette cocotte-minute qui chauffe crescendo, émergera la bande dessinée, ainsi que son coreligionnaire : le dessin animé.
Admirer les peintures loufoques et charmantes de Norman (qui continue encore par tradition à utiliser le chevalet, plus que la table de dessin), c’est déjà pressentir en filigrane walt disney et la Warner Bross Animation.
Même la mise en scène de ses personnages fait plus penser à un angle de vue issu d’un film, qu’à une peinture traditionnelle. Norman, ayant reçu une formation de peintre classique, était très fortement influencé par Vermeer, Gérome, ou encore Chardin.
Or, pourtant, si son travail conserve encore un style empreint de classicisme, ce dernier se rapproche subrepticement , et de plus en plus, vers un style de dessinateur style bande dessiné contemporaine.
Il a été, et peut-être même sans le savoir, un trait d’union entre ses deux univers. Ce qui n’est pas sans nous le rendre hautement sympathique !
Bonne séance de trading à vous, et bon week-end en perspective.